L'investissement dans des actions non cotées est une opportunité souvent méconnue du grand public. Pourtant, ce placement peut se révéler intéressant pour les particuliers en quête de diversification patrimoniale. Ces investissements dans l’économie réelle sont soutenues par l’État et permettent en général de bénéficier de certains avantages fiscaux. Contrairement aux actions cotées en Bourse, les actions non cotées ne sont pas échangées sur un marché réglementé. Il s'agit d’actions de PME ou de startups en recherche de financement, accessibles via des plateformes telles que Keenest.
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Pour une personne physique, il existe deux façons principales d'investir dans ces titres :
La loi Madelin IR-PME permet aux contribuables de bénéficier d’une réduction de 18 % de leur investissement dans le capital d’une PME non cotée répondant à certains critères : moins de 250 salariés, chiffre d'affaires < 50 M d'€, moins de 7 ans d'exercice, etc ...
Plafonds :
Le montant du versement à retenir pour le calcul de la réduction d’impôt est plafonné par année civile :
L'investissement rentre également dans le plafond global des niches fiscales (10 000 €/an)
Exemple chiffré :
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Un contribuable seul investit 20 000 € dans une PME éligible. Il pourra bénéficier d'une réduction d'impôt de 3 600 € (18 % de 20 000 €).
Pour ne pas remettre en cause l'avantage fiscal, l'investisseur devra conserver ses titres pendant 5 ans.
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Lien utile : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F37091
Ce dispositif s'adresse aux investissements réalisés au capital de PME considérées comme jeunes entreprises innovantes. Il distingue deux types d'entreprises :